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La Grande Démission post-pandémie : vers une vraie prise de conscience !

Ce n’est qu’une question de temps avant que la « vague » déferle de manière plus accrue en France. La grande tendance est bien réelle : on démissionne, sans préavis ! Phénomène spectaculaire venu des US, il commence à faire parler de lui dans l’hexagone où l’on assiste à un rebond des ruptures conventionnelles et soucis de main-d’œuvre dans certains secteurs.

The Great Resignation : un mouvement venu des US

C’est du jamais vu depuis deux décennies aux États-Unis ! En effet, depuis le début de la pandémie le pays fait face à un taux de démissions en hausse croissante. Selon les chiffres publiés par le bureau américain des statistiques du travail, plus de 4.5 millions de personnes ont quitté leur job. 

Ce phénomène majeur s’ancre bien plus dans une nouvelle manière de vivre. Viral, il a pris de l’ampleur sur les réseaux sociaux avec le fameux hashtag #quitmyjob ! La tendance s’inverse et l’on passe d’un candidat « viré sans ménagement » à un candidat plus décidé à aller voir si l’herbe est plus verte ailleurs, décidé de plus s’épanouir professionnellement et humainement. Aussi, cela s’explique par le fait que certains ont pu prendre conscience (durant ce long temps de pause pandémique) qu’ils aspiraient à mieux. 

Burn-out et revalorisation des salaires 

On assiste à un phénomène touchant aussi bien les salariés que les PDG de petites et moyennes entreprises. Un point commun à tout cela, sans différence de catégorie socio-professionnelle c’est l’épuisement et la prise de conscience d’une vie meilleure. Si les premiers secteurs comme le service, le médical ou la grande distribution ont été impactés, cela s’étend de manière plus diffuse avec la reprise économique. En effet, certains postes, longtemps malmenés revendiquent de meilleures conditions ou plus radicalement changent d’orientation. 

Aux USA, les bas salaires ont gagné 6% à la fin de l’année 2021.

Avec cette longue pause, la mise en place du télétravail donc d’une nouvelle manière de travailler, beaucoup ont eu le temps de réfléchir à leur condition et revendiquent une meilleure qualité de vie et des salaires revus à la hausse. Aux USA, les bas salaires ont gagné 6% à la fin de l’année 2021 ! En effet, face à ce mouvement de rébellion et prise de conscience les entreprises doivent pouvoir s’adapter, attirer ou pouvoir garder leurs salariés en prenant en compte le salaire mais aussi les aménagements horaires. Les rôles ont finalement tendance à s’inverser ! Aussi, la hausse des ruptures conventionnelles amènent à penser qu’au-delà d’un désir profond de revalorisation économique et humaine, certains osent changer de vie, se former et profiter d’un nouveau souffle ! 

Le secteur de la tech à flux tendu 

La France est l’un des premiers pays de la tech en Europe occidentale d’après France Stratégie. Cependant, les start-up, ces nouvelles entreprises dotées d’un fort potentiel de croissance à projets innovants (profitant souvent d’une belle levée de fonds) ont beaucoup de mal à recruter. Cela s’explique tout d’abord par une explosion des innovations et la mise en place d’un monde de plus en plus digitalisé. Dans un second temps, la pénurie des candidats s’explique par le fait que la montée en compétences ou des profils de plus en plus spécifiques sont demandés. Dans ce contexte, il est essentiel de prendre en compte la formation dans le process de recrutement car finalement les entreprises deviennent de plus en plus exigeantes et pointilleuses, souvent prêtes à payer le prix. 

La reprise économique a donc relancé les recrutements dans les métiers du cloud et de l’intelligence artificielle. Ce secteur, déjà sous tension avant la crise, accuse un manque effarant de candidats. Oui, les entreprises manquent donc sérieusement de bras et de cerveaux avec un candidat pour six offres. La « guerre des talents » n’est pas nouvelle, elle fait rage depuis des années mais a tendance à largement s’intensifier. 

Data Scientists, devops, développeurs… autant de postes souvent très recherchés peu importe la taille de l’entreprise. L’année précédente, plus de 70% de projets de recrutement ont été stoppés mais il se trouve que toutes les entreprises ont repris leur process en même temps. La demande soudaine a créé un étranglement pour des métiers qui évoluent à la vitesse de la lumière. De plus, les profils ne correspondent pas souvent aux attentes des entreprises car pas assez formés ou expérimentés et certains groupes n’ont pas toujours des formateur en interne pour accueillir des jeunes diplômés.

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